L’Algérie parmi les pays les mieux dotés en infrastructures routières

Ne disposant, au lendemain de l’Indépendance, que de simples routes couvrant à peine les grandes villes, l’Algérie possède aujourd’hui, parmi les pays en développement, l’un des meilleurs réseaux routiers desservant tout le pays grâce à la réalisation de plusieurs mégaprojets à l’exemple de l’autoroute Est-Ouest. Routes, voies express, autoroute Est-Ouest, de longues sections de la route Transsaharienne, ponts et viaducs au design moderne : l’Algérie a lancé, depuis voilà une dizaine d’année, de vastes chantiers à travers tout le pays avec pour objectif de rattraper le retard accusé en termes de projets routiers après des périodes difficiles pour l’économie nationale.

 

Le réseau routier multiplié par 10 depuis l’indépendance….

Ce n’est en effet qu’à la fin des années 1990, à la faveur de l’amélioration de la situation financière du pays, que le secteur a connu une accélération dans les différents programmes de réalisation d’infrastructures routières dans les quatre coins du pays. Des investissements conséquents sont injectés dans le cadre de programmes de développements successifs basés, cette fois, sur une vision qui privilégie le développement des infrastructures de base qui reçoivent, désormais, les deux tiers des financements publics. Déjà, à fin 2005, année du lancement du second Programme de soutien à la relance économique, et comparativement à 1995 quelque 20.000 km de routes avaient été réalisés portant ainsi le réseau routier national à plus de 110.000 km. La mise en chantier effective, en 2007, puis l’ouverture à la circulation d’importantes sections de l’autoroute Est-Ouest (1.216 km), un méga projet routier jamais réalisé depuis l’Indépendance, a boosté le secteur des travaux publics qui, avec celui du bâtiment (Btp), ont augmenté leur contribution à la croissance du PIB de l’Algérie avec 8,7% de croissance sectorielle, occupant ainsi le 3ème rang en termes de contribution à la richesse nationale en 2009.

L’autoroute Est-Ouest, projet du siècle à portée continentale

Celle-ci, conçue pour être une liaison autoroutière Maghrébine et Africaine, au-delà de sa dimension nationale, contribue d’ores et déjà à rendre plus faciles et confortables les déplacements sur l’axe ouvert qui s’étend de Constantine à Tlemcen dans l’attente de l’ouverture prochaine du tronçon reliant Constantine à El-Tarf. L’Algérie, qui dispose aujourd’hui d’un réseau routier totalisant 112.696 km, verra la réalisation à l’horizon 2014 de près de 10.000 km de nouvelles liaisons routières à travers les différentes régions du pays. Parmi les projets retenus dans le cadre de l’extension de la capacité des infrastructures routières, 2.050 km de routes et 130 ouvrages d’art sont concernés par cette action. Sur ces 2.050 km, des axes routiers totalisant 1.300 km, situés dans le grand sud, feront l’objet de travaux de développement, selon les données du ministère des Travaux publics. D’autres projets sont programmés au titre du quinquennat en cours, et qui portent, entre autres, sur l’aménagement des routes côtières en vue de contribuer à promouvoir le tourisme, parallèlement à la réalisation de “projets structurants”, dans la capitale tels que le dédoublement de plusieurs pénétrantes vers la 2è rocade d’Alger. Les chemins de wilaya (CW) 118, 249, 121 et 122 traversant la wilaya d’Alger feront l’objet de travaux de dédoublement et ce, dans le but de “former le maillage du réseau routier à l’Est de la capitale”. Un viaduc devant relier Oued Ouchayah vers la route nationale N1, des aménagements routiers autour de la Grande Mosquée d’Alger, sont aussi projetés, selon le ministère.

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