L’épidémie d’Ebola en Ouganda touche à sa fin

GENEVE – La récente épidémie de fièvre hémorragique due au virus Ebola en Ouganda semble être terminée, a annoncé lundi l’Organisation mondiale de la santé (OMS), précisant qu’aucun nouveau cas n’avait été détecté au cours du derniers mois.



Il n’y a pas eu de nouveau cas confirmé de fièvre hémorragique due au virus Ebola dans le district de Kibale, en Ouganda, depuis le 3 août 2012, laissant penser que l’épidémie touche à sa fin, a indiqué l’OMS dans un communiqué. 

Selon l’organisation, depuis le début de l’épidémie, 24 cas probables et confirmés d’infection par le virus ont été relevés, parmi lesquels 17 personnes sont décédées — soit un mort de plus que le précédent bilan établi.

Mi-août, les autorités sanitaires ougandaises avaient déjà indiqué que l’épidémie était sous contrôle, mais l’incubation du virus étant d’environ 21 jours, elles n’étaient pas en mesure de déclarer avec certitude l’épidémie terminée.

Lundi, l’OMS a indiqué que tous les cas probables et confirmés avaient été sous surveillance pendant au moins 21 jours, précisant que le dernier cas confirmé a été renvoyé chez lui le 24 août (…) après avoir récupéré.

L’épidémie s’est déclarée début juillet dans le district de Kibale dans l’ouest de l’Ouganda, à quelque 200 kilomètres de Kampala et à environ 50 kilomètres de la frontière avec la République démocratique du Congo (RDC).

La fièvre hémorragique Ebola, hautement contagieuse, tue entre 25 et 90% des malades, selon l’OMS. Il n’existe ni traitement ni vaccin. Elle se transmet par contact direct avec le sang, les secrétions corporelles (sueur, selles…), par voie sexuelle et par la manipulation sans précaution de cadavres contaminés.

L’épidémie d’Ebola, du nom d’une petite rivière de RDC, avait déjà fait 37 morts en 2007 dans l’est de l’Ouganda et au moins 170 morts dans le nord en 2000.

Parallèlement, au moins dix personnes, dont trois aides-soignants, sont morts depuis la mi-août dans le nord-est de la RDC, mais le virus détecté est différent et théoriquement moins virulent que celui qui a touché l’Ouganda.

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