“Douch”, le tortionnaire Khmer rouge, sera fixé sur sa peine en février

Le tribunal international de Phnom Penh (Cambodge) rendra le 3 février 2012 son verdict en appel contre “Douch”, tortionnaire sous le régime des Khmers rouges.

 

En première instance, en juillet 2010, l’une des figures emblématiques du régime de Pol Pot avait écopé d’une peine de trente ans de détention pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Ses aveux et sa coopération avec la justice lui avaient permis d’éviter la réclusion à perpétuité.

Mais l’ancien professeur de mathématique assure désormais qu’il n’était qu’un simple serviteur du régime et qu’il échappe à la compétence du tribunal, chargé de ne juger que les plus hauts responsables du régime ou des crimes perpétrés.

Douch, de son vrai nom Kaing Guek Eav (article payant), est le seul cadre du régime jugé par le tribunal parrainé par l’ONU, critiqué notamment pour la lenteur de ses procédures. Mais l’examen des faits dans le second procès, qui concerne les quatre plus hauts responsables encore en vie, commence lundi. L’ex-numéro deux du régime, Nuon Chea, le ministre des affaires étrangères, Ieng Sary, le président du “Kampuchea démocratique”, Khieu Samphan, et la ministre des affaires sociales Ieng Thirith sont accusés de génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre.

Douch était le chef de la prison S21, dans la capitale, où ont été torturées entre 1975 et 1979 quelque 15 000 personnes avant d’être exécutées. Environ deux millions de Cambodgiens sont morts sous la torture, d’épuisement ou de malnutrition dans la mise en œuvre de l’utopie nationaliste délirante des Khmers rouges.

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