La Chine dit non à la taxe carbone

La Chine ne coopérera pas avec l’Union européenne sur les droits à polluer pour les compagnies aériennes. Le système ETS (Emission Trading Scheme), sorte de permis à polluer, est entré en vigueur le 1er janvier dernier. Il s’applique aux compagnies qui atterrissent et décollent des aéroports européens. L’objectif de ce système est d’obliger ces compagnies à acheter des quotas de CO2, l’équivalent de 15% de leurs émissions, pour lutter contre le réchauffement climatique. A l’image des compagnies américaines, les transporteurs chinois refusent de s’y plier et de répercuter ce surcout sur leurs tarifs.

 

C’est une fin de non-recevoir de la part de l’association du transport aérien chinois. La structure regroupe les quatre plus grandes compagnies nationales, et comme elle l’avait déjà annoncé l’an dernier, il n’y aura aucune coopération avec l’Union Européenne pour l’échange de quotas d’émission de dioxyde de carbone.

L’association estime à 100 million d’euros le coût de cette mesure lors de la première année. Impossible de s’y soumettre sans augmenter les prix des billets d’avion. Ce que refusent catégoriquement les compagnies chinoises.

Pékin envisage sérieusement des mesures de rétorsion au plus haut niveau. En mai dernier, le nom d’Airbus avait été évoqué : l’avionneur européen possède plusieurs usines en Chine, et livre régulièrement des appareils aux compagnies chinoises qui pourraient désormais lui préférer l’américain Boeing

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