Après les législatives partielles, l’Union européenne envisage une levée des sanctions contre la Birmanie

La Ligue nationale pour la démocratie a remporté 40 des 44 sièges qu’elle briguait lors des élections législatives partielles de ce dimanche 1er avril en Birmanie. Et parmi eux, celui de l’opposante Aung San Suu Kyi. Ce sont des résultats officiels, pas encore définitifs, mais qui montrent la réussite de ce scrutin. Malgré les fraudes et irrégularités constatées, le pouvoir semble avoir convaincu la communauté internationale de ses bonnes intentions. L’Union européenne a fait savoir qu’elle envisageait de modifier le régime de ses sanctions pour adresser un message positif à Naypidaw.

 

La haute représentante de la politique extérieure de l’Union européenne, Catherine Ashton, devrait se rendre sous peu en Birmanie. Ceci pourrait ouvrir la voie à une levée rapide des sanctions par les Vingt-Sept. En déplacement au Cambodge, à Phnom Penh, le commissaire européen au Commerce, Karel de Gucht, a estimé que cela pourrait être fait dès ce mois-ci.

Déjà à la fin janvier, les ministres des Affaires étrangères avaient commencé à alléger les sanctions. Ils avaient levé l’interdiction de visas européens qui frappaient 87 personnalités birmanes dont le président du pays. L’UE reconnaissait ainsi symboliquement les réformes entreprises, la libération de prisonniers politiques, la promesse des élections et le dialogue avec les minorités ethniques et les opposants.

Les premières sanctions européennes contre la Birmanie datent déjà de 1996. Aujourd’hui, elles frappent encore près de 500 personnes et 900 entités ou entreprises dans le secteur des mines, de l’exploitation forestière et des pierres et métaux précieux, où tout investissement est par ailleurs interdit pour les entreprises européennes

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