Le déplacement du président sud-coréen sur les îles de la discorde irrite le Japon

Le président sud-coréen Lee Myung-bak s’est rendu sur des îles qu’elle revendique, au même titre que le Japon, provoquant une hausse des tensions entre Séoul et Tokyo. Cet incident diplomatique intervient à quelques jours de l’anniversaire de la capitulation du Japon en 1945. Une capitulation qui a mis fin à 35 ans d’occupation japonaise en Corée.

La pomme de discorde entre la Corée du Sud et le Japon est un minuscule archipel volcanique situé en mer du Japon. Il s’agit de deux îlots et d’environ 35 rochers plus petits, d’une superficie de seulement 18 hectares, et dont les seuls habitants sont un couple de personnes âgées. La Corée du Sud les appellent les îles Dokdo. Elle les a occupées en 1954 et y maintient un détachement de gardes-côtes. Mais le Japon revendique également ces îles qu’il appelle les îles Takeshima.

Si le président sud-coréen Lee Myung-bak s’y est rendu, c’est qu’elles revêtent une importance particulière. Les eaux qui les entourent sont très poissonneuses et les fonds marins pourraient renfermer d’importants gisements de gaz naturel. Surtout, Séoul veut se montrer très ferme vis-à-vis de Tokyo.

Déjà, au mois de mai dernier, la Corée du Sud avait suspendu la signature d’accords de coopération militaire avec le Japon. Seule explication avancée : « Les sentiments du public. » Des sentiments encore mitigés par rapport à l’ancien colonisateur qui d’ailleurs, ne fait pas tous les efforts pour arranger les choses. Tokyo refuse par exemple de dédommager les femmes sud-coréennes que le Japon a forcé à se prostituer pendant la Seconde Guerre mondiale.

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