En Birmanie, Aung San Suu Kyi et son parti n’iront pas à leur première session au Parlement

En Birmanie, le parti d’opposition dirigée par Aung San Suu Kyi, la Ligue nationale pour la démocratie (LND), a confirmé que ses membres élus au Parlement début avril ne participeront pas à l’ouverture de la session lundi 23 avril. Ces élus, parmi lesquels Aung San Suu Kyi, souhaitaient une modification du texte de la prestation de serment des parlementaires, mais le président Thein Sein n’a pas répondu à cette requête.

 

Aung San Suu Kyi et les autres élus ne franchiront donc pas lundi 23 avril les grilles de l’imposant Parlement dans la capitale administrative Naypyidaw. Ceux-ci souhaitaient que l’expression « protéger la Constitution » dans la prestation de serment soit remplacée par « respecter la Constitution ».

La différence est importante aux yeux de la Ligue nationale pour la démocratie (LND), car elle a mené campagne sur une réforme de la Constitution mise en place par l’ancienne junte. Une réforme qui abolirait les 25% de sièges parlementaires accordés de droit aux militaires.

Un compromis reste possible : le président Thein Sein, en déplacement au Japon, n’a pas encore donné de réponse définitive à la requête. Mais il est clair que cette première tension montre que la route de la démocratisation sera longue et semée d’embuches. Certains observateurs estiment toutefois que cette escarmouche porte sur une question de forme et fragilise le réformateur Thein Sein vis-à-vis des durs du régime

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