Washington allège ses sanctions à l’encontre de la Birmanie

Après l’Union européenne, les Etats-Unis ont annoncé, ce mercredi 4 avril, qu’ils vont « alléger » certaines sanctions à l’encontre de la Birmanie. C’est un nouveau geste important de la communauté internationale après les élections historiques de dimanche dernier : elles ont permis à l’opposante Aung San Suu Kyi d’entrer au Parlement birman et à son parti, la Ligue nationale pour la démocratie, de devenir la première force d’opposition.

 

La secrétaire d’Etat Hillary Clinton a salué le « leadership et le courage » du président birman Thein Sein qui a rendu possible une ouverture démocratique dans son pays. La chef de la diplomatie américaine a annoncé que certaines restrictions pesant sur les investissements en Birmanie seront levées.

Par ailleurs, les leaders birmans seront autorisés à voyager aux Etats-Unis. Mais Hillary Clinton a prévenu : « Les sanctions et les interdictions à l’encontre des personnes et des institutions qui continuent à se ranger du mauvais côté de ces efforts historiques de réforme, resteront en place. »

Washington se prépare également à envoyer un ambassadeur en Birmanie, et va également ouvrir dans ce pays un bureau de l’Agence pour le développement international.

Les autorités de Rangoon semblent donc en passe de gagner leur pari international, les Etats-Unis et l’Europe sont en train de lever progressivement les sanctions, mais il leur faudra donner de nouveaux gages à la communauté internationale, continuer le processus démocratique et libérer les prisonniers politiques

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