Premier coup de pelle et confettis, après deux ans d’attente, l’union est enfin scellée, entre Changan, le quatrième constructeur chinois et PSA.
Les dirigeants des deux groupes affichent une bonne humeur de circonstance, tout en évitant de revenir sur les suppressions de postes en France, et les accusations de délocalisations de la recherche et développement en Chine.
Grégoire Olivier est le directeur Asie de PSA Peugeot Citroën : « D’abord aujourd’hui nous ne parlons pas de recherche et développement. Aujourd’hui, nous lançons la construction d’une usine, pour assembler en Chine la ligne DS, qui va être vendue en Chine. Nous allons importer la DS3 fabriquée à Poissy, la DS4 fabriquée à Mulhouse. L’activité du groupe PSA en Chine contribue à la charge des usines en France ».
Et pour son installation à Shenzhen, PSA investit plus de 460 millions d’euros. Objectif d’ici 2013 : produire 200 000 voitures, des berlines Citroën haut de gamme. La stratégie est payante pour l’ensemble du groupe, assure Philippe Varin, le président du directoire de PSA : « La Chine en 2020, sur les grandes berlines, aura un marché d’une taille qui est trois fois supérieure au marché européen. Etre absent de ce marché c’est affaiblir nos positions en Europe ».
Un marché chinois, où General Motors et Volkswagen vendent déjà chacun deux millions de voitures. C’est cinq fois plus que PSA