Conférence de Bonn 2 sur l’Afghanistan : des engagements de part et d’autre

La conférence de Bonn 2 s’est achevée ce lundi 5 décembre sur une déclaration promettant l’engagement de la communauté internationale au delà du retrait des forces étrangères en 2014. En contrepartie, l’Afghanistan luttera de façon décisive contre la corruption et mettra en œuvre des réformes pour notamment le développement de la démocratie dans le pays.

 

 

Plus généralement Bonn 2 voulait promettre à l’Afghanistan que 2014 ne signifierait pas pour le pays, l’abandon de la communauté internationale. C’est ce qu’on promit tous les délégués : tous ont assuré, garanti, pris l’engagement ferme d’aider le pays au cours de cette transition. « Nous ne vous abandonnerons pas », a assuré le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle en inaugurant la conférence. « La France n’a jamais ménagé son soutien à l’Afghanistan, elle continuera », a pour sa part promis Alain Juppé.

 

La conférence de Bonn 2 a placé le processus de paix et de réconciliation sous les auspices des Nations unies mais elle n’a pas déterminé le cadre, les points qui ne seront pas négociables. La déclaration finale insiste sur le respect de la Constitution afghane, du respect des droits de l’homme et de la femme.

Pour convaincre la communauté internationale de ne pas quitter l’Afghanistan brutalement Hamid Karzaï a énuméré ce qui a été accompli depuis dix ans. De quoi rappeler à la centaine de délégations, ce qui s’est passé entre Bonn 1 et 2. Mais il n’y a pas que l’insécurité alimentée en partie par les talibans qui menace la vie quotidienne des Afghans. Il y a aussi la corruption galopante. Le président afghan a donc promis des réformes de gouvernance.

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