1000ème manifestation des «femmes de réconfort» de l’armée impériale japonaise

Des femmes coréennes, obligées de travailler comme prostituées pour l’armée japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale, se sont rassemblées pour la millième fois devant l’ambassade du Japon à Seoul. Tous les mercredis depuis 20 ans, ces femmes aujourd’hui très âgées manifestent pour demander au gouvernement japonais de reconnaître formellement ses responsabilités et d’indemniser les victimes, ce que Tokyo a toujours refusé.

 

« Grands-mères, nous vous aimons. S’il vous plaît, restez en bonne santé », crient les manifestants, venus malgré le froid polaire devant l’ambassade du Japon à Séoul. Kim Duck-jin est un militant des droits de l’homme. « C’est un jour très important. C’est pourquoi tellement de gens sont venus ! Nous devons montrer aux « grands-mères » que nous ne les oublions pas ».

Les « grands-mères », ce sont les dernières femmes de réconfort survivantes. Une vingtaine sont venues, emmitouflées dans d’épaisses couvertures, et assises devant la tribune où se relaient les orateurs : artistes, militants, politiciens.

Jeonah Kim a travaillé comme bénévole pendant cinq ans dans un refuge d’anciennes femmes de réconfort. « [Cette manifestation] est bien sûr un symbole de la lutte contre les violences faites aux femmes. Parce que ces violences ont toujours lieu aujourd’hui, dans ce pays et dans le monde. C’est cela qui est vraiment important. Cela dépasse la question de l’ambassade du Japon et des excuses ».

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