La valse d’hésitation de la Corée du Sud après la mort de Kim Jong-il

Deux jours après l’annonce du décès de Kim Jong-il, le dirigeant nord-coréen, des militants basés en Corée du Sud ont lancé ce mercredi 21 décembre 2011 des milliers de tracts. Des tracts qui appellent la population à renverser le régime communiste. Et d’un autre côté, les autorités de Séoul prennent des mesures afin de ne pas « froisser » son voisin du nord.

 

Séoul ne sait pas trop sur quel pied danser. Le gouvernement sud-coréen vient d’autoriser des militants violemment opposés au régime de la famille Kim à envoyer au nord de la frontière des tracts qui appellent la population à se révolter. Ces tracts portés par des ballons remplis d’hélium sont régulièrement envoyés par ces dissidents, provoquant à chaque fois la fureur de Pyongyang.

Mais le gouvernement sud-coréen veut en même temps éviter à tout prix d’aggraver les tensions nord-sud. Hier, mardi 20 décembre il a annoncé que les très controversés sapins de Noël allumés par des Eglises sud-coréennes le long de la frontière resteraient éteints cette année, afin de ne pas provoquer le régime communiste en deuil.

Cette ambivalence reflète la position très difficile dans laquelle se trouve la Corée du Sud face à la mort de Kim Jong-il. Séoul a par exemple tergiversé pendant plus de 24 heures avant de se décider à offrir des condoléances « au peuple nord-coréen ».

Le gouvernement conservateur semble ainsi partagé entre son désir de voir l’effondrement du turbulent régime nord-coréen et la nécessité de ne pas dégrader davantage ses relations avec le pouvoir au Nord si celui-ci se maintenait.

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