Au Kazakhstan, trois dirigeants de l’opposition emprisonnés après une manifestation

Au Kazakhstan, manifester sans avoir le feu vert des autorités peut mener tout droit en prison. La preuve : trois dirigeants du principal parti d’opposition viennent d’être condamnés à des peines allant de 15 à 18 jours de prison, pour avoir organisé ce samedi 28 janvier une manifestation non-autorisée, à Almaty, capitale économique du pays.

 

Environ mille personnes ont participé au rassemblement. Cela parait peu mais en fait c’est beaucoup pour ce pays d’Asie centrale dirigé d’une main de fer par Noursoultan Nazarbaïev.

Les manifestants contestaient les résultats des législatives du 15 janvier. Officiellement, le parti au pouvoir avait obtenu 81% des suffrages et l’opposition à peine 2%. Du coup, elle a crié sa colère dans les rues d’Almaty. « Pars Nazarbaïev » et « Liberté », scandaient les participants.

Le rassemblement s’est déroulé dans le calme et en présence de 500 policiers. C’est seulement après la manifestation que les forces de sécurité ont interpellé les trois dirigeants du parti d’opposition à leur domicile.

Tout au long de la semaine, des opposants ont été arrêtés au Kazakhstan. Un journaliste a été même placé en détention pour deux mois. Les autorités le jugent coupable d’avoir imprimé des tracts appelant à renverser le président. Un président, qui s’est octroyé, il y a deux ans, les pleins pouvoirs à vie

 

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